Après
sa désillusion face à Potsdam en ligue des champions, les Lyonnaises se
devaient de se remettre en cause pour prendre le large en championnat.
A
Lyon (plaine des jeux), Olympique Lyonnais bat Soyaux 5 à 0 (2-0). Arbitre : Aurélie
Labadot-Cadinot. Environ 1500 spectateurs Buts : Abily (14’), Renard (37’), Thomis (47’), Schelin (83’ et 90’) pour l’OL.
OL
: Bouhaddi – Dickenmann, Renard (cap.), Kumagaï, Majri – Thomis (Le Sommer, 60’), Bussaglia, Henry, Necib (Perisset,
49’) –
Abily, Tonazzi (Schelin, 66’).
«On
a senti un vent de tempête du côté de l’OL avec des joueuses qui avaient envie
de se révolter après leur élimination en ligue des Champions. Ce n’était pas le
moment de prendre un Lyon blessé et vengeur. » En
substance, les mots de Jean-Clade Barrault, entraîneur d’une ASJ Soyaux
Charente, qui rêvait en creux de rivaliser avec l’Olympique Lyonnais, après
avoir maté Juvisy et contrarier le PSG.
Sauf que les protégées de Patrice
Lair nourries de leur blessure européenne expédièrent les affaires courantes
avec conviction et autorité, et reprirent leurs bonnes habitudes en championnat,
ne laissant que quelques miettes aux Charentaises. Des Olympiennes qui
forcèrent d’abord le verrou sur coup de pied arrêté, à défaut de trouver la
faille dans le jeu. Deux corners exécutés par Necib, puis Bussaglia trouvèrent
le casque de Camille Abily, puis celui de « captain » Renard (2-0, 37’) sanctionnèrent le cavalier
seul local d’un premier acte animé. Au retour des vestiaires, le « TGV » Thomis
ne tarda pas tuer définitivement le match en glissant judicieusement le cuir
entre les jambes de Guérin. Et si dans la foulée, les Soljadiciennes montrèrent
le bout de leur nez dans la surface rhodanienne, ce fut pour buter sur une
Bouhaddi impeccable devant Bourgouin. Derrière, les vagues blanches se
succédèrent, les situations favorables se multiplièrent, mais Tonazzi (peu
inspirée), Abily et Le Sommer heurtèrent à l’envi sur la portière charentaise (aidée
également par ses montants). Jusqu’à ce que la serial-buteuse Schelin ne fasse
son entrée. L’internationale suédoise, contrairement à ses acolytes de
l’attaque, ne se fit pas prier pour faire mouche D’abord en soliste, puis à la
conclusion d’un mouvement d’école initié par le poumon Henry et relayée par une
Le Sommer enfin inspirée. Hier, les Lyonnaises ont retrouvé le sourire et des
couleurs. « Une nouvelle saison commence » dixit Wendy Renard.
Source : leprogres.fr
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