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au départ de Sandrine Mathivet, le FCF Juvisy se cherchait un nouvel
entraîneur. Le club a ainsi déniché le technicien Pascal Gouzènes. Il se livre
pour Essonne Info sur ses ambitions pour la saison prochaine.
Réf :
Essonne Info
Alors que Juvisy vient de
conclure une excellente saison, avec la troisième place en championnat de
France et surtout la demi-finale de Ligue des Champions, son entraîneur ne sera
plus le même la saison prochaine. Malgré les quatre années satisfaisantes
passées aux côtés des Juvisiennes, Sandrine Mathivet a préféré de laisser sa
place « pour prendre du recul » et pour se consacrer pleinement à son nouveau
rôle de directrice technique générale du FCF Juvisy Essonne. Afin de la
remplacer, le club à miser sur l’expérience en choisissant Pascal Gouzènes.
Bien connu dans le milieu du football essonnien, l’ancien joueur de Palaiseau
notamment est conseiller technique départemental adjoint de l’Essonne depuis
neuf ans. Sur un ton clair et affirmé, le nouveau technicien juvisien de 39 ans
nous livre son point de vue et ses ambitions pour la prochaine saison.
Essonne
Info : Comment êtes-vous devenu entraîneur du FCF Juvisy Essonne ?
Pascal Gouzènes : Ça fait neuf
ans que je suis conseiller technique, on a développé énormément le football
féminin dans le département. Je connaissais déjà bien la structure et
l’encadrement. Ils ont donc pensé à moins pour tous ces facteurs-là.
Quel
effet ça fait d’entraîner une grande équipe de football féminin ?
C’est une fierté et un très beau
challenge. Pour ma part, je trouve que c’est un challenge intéressant à
relever. J’ai même envie de dire que le plus dur commence.
Vous n’avez jamais entraîné à un
tel niveau. Comment pensez-vous que cela va se passer ?
Tout va se faire naturellement,
j’ai mon expérience d’entraîneur d’équipes de jeunes et de séniors qui pourra
m’aider. Avec Sandrine Mathivet, nous sommes différents en termes de
fonctionnement. Au final, les changements d’entraîneurs font toujours du bien à
une équipe, car ça recrée de l’émulation, des challenges pour chacune, c’est
parfait.
C’est
également la première fois que vous entraînez des femmes…
Ce n’est pas un souci. Les filles
n’ont pas la même démarche sur le terrain que les hommes tant sur les points
intellectuels, tactiques ou techniques. Au niveau physique par contre, le seul
facteur qui change entre les garçons et les filles est la vitesse. A part ça,
c’est du très haut niveau.
« Il faut que nous devenions une machine à
gagner »
Quels
sont les objectifs que l’on vous a fixés ?
Le club ne m’a pas donné
d’objectifs, c’est moi qui me suis imposé des objectifs. L’idée, c’est de finir
premier du championnat, de retrouver une place européenne, et de faire un long
parcours en coupe de France. Avec l’effectif actuel, c’est réalisable. Nous
avons un effectif varié, des jeunes, des anciennes, des internationales, bref,
cela nous permet de créer une équipe cohérente. Il faut que nous devenions une
machine à gagner à l’image de l’Olympique Lyonnais.
Etant
donné que le club n’a pas encore le statut d’équipe professionnelle, la tâche
est-elle réalisable ?
Le club est devenu
semi-professionnel. Cela signifie que nous avons réussi à instituer des
horaires aménagés avec les employeurs. Elles bénéficient désormais d’un temps
pour s’entraîner à partir de 17h30. Nous récupérons le stade Robert Bobin de
Bondoufle dans lequel nous nous entraînerons tout le temps. Nous y trouverons
un vestiaire à nous, une salle de muscu, un sauna-hammam, bref, des
infrastructures que nous n’avions pas vraiment avant, car les filles
voyageaient un peu partout en Essonne. Avec tout cela, je suis confiant sur la
réussite de notre saison.
A
quoi ressemblera l’équipe l’année prochaine ?
Nous sommes sur des pistes de
recrutements, mais pour l’instant, j’ignore les noms et les postes. L’équipe
actuelle est cohérente et efficace, mais si on me rajoute des joueuses de haut
niveau, je serai naturellement preneur. En tout cas, je peux affirmer qu’il y
aura zéro départ, c’est plutôt bon signe.
La quête du titre commencera dès
le 1er septembre prochain avec la reprise du championnat de France féminin.
D’ici là, les joueuses retrouveront le chemin de l’entraînement le 5 août. Tout
reste à écrire pour cette équipe et son nouvel entraîneur plein d’ambitions.
Source: essonneinfo.fr
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