Claudio
Ranieri, coach de la Ligue
1 Monaco, a livré une interview pour l’édition du jour de la Gazzetta dello Sport. Évoquant
sa carrière, l’Italie, et surtout, son début de parcours à l’ASM.
Claudio Ranieri est un entraîneur
comblé. Au terme de quatre journées de championnat, le technicien italien
conduit le leader de Ligue 1. Sacrée sensation que celle de voir l’ASM
actuellement en tête. Plus que les résultats, c’est le niveau du jeu qu’affiche
le club qui impressionne. Pour autant, le coach se refuse à toute comparaison
avec le PSG, à l’heure de la question d’une lutte pour le titre avec les
Parisiens. « On ne peut pas se comparer au club qui a gagné le dernier
championnat de Ligue 1 et qui a perdu en Ligue des Champions face au Barça : le
22 septembre nous le défions à Paris, on verra. On se découvre chaque jour, nous
sommes des promus, des jeunes. Mais avec un objectif : au moins la 3e place. »
Une troisième place qui aurait de quoi détonner étant donnant le passif récent
des Monégasques.
L’ancien entraîneur de clubs
prestigieux comme la Juventus,
Chelsea ou Valence a d’ailleurs livré les raisons de son arrivée sur le Rocher
un an plus tôt, alors que le club militait encore en Ligue 2. « Je voulais
partir des fondations, de la
Ligue 2, pour conduire dès le départ un cycle ambitieux : avec
la Juve ça s’est
passé comme ça s’est passé, l’expérience Monaco était la bonne occasion. Trop
de fois, je suis arrivé dans des clubs en cours de cycles. » Ranieri a donc
posé les bases, mais a également pu bénéficier des chèques du richissime
propriétaire du club, Dmitri Ryobolovlev. « Il est moins pressé qu’Abramovich. À
la montée il ne m’a pas dit “gagnes’’, mais “nous sommes au top”. »
Ainsi que, le Russe a su donner à
Ranieri les moyens de ses ambitions, en dépensant cet été la somme de 170 M€
pour faire venir en Principauté, entre autres, les James Rodriguez, Moutinho et
Falcao. Le technicien a d’ailleurs livré une belle anecdote au sujet de
l’arrivée du Tigre, justement suggérée par Ryobolovlev. « Je suivais James
Rodriguez et Jackson Martinez. Et lui m’a fait : “Falcao ne te plaît pas ?’’ Ce
joueur est un grand professionnel, il n’a jamais un mot de trop. Les attaquants
vont là où est le ballon, lui, c’est le ballon qui va vers lui. » Fier de son
équipe, Ranieri se voit rester un moment sur le Rocher, lui qui dans son
ambition de disputer un jour un Mondial, n’a pas encore l’envie d’abandonner le
travail quotidien. Un travail qui pourrait bien payer dès la première saison
des Monégasques dans l’élite.
Souirce : footmercato.net
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