Après
Cavani et Digne, c'est maintenant au tour de Marquinhos de venir gonfler les
rangs parisiens. Un défenseur de 19 ans, déjà appelé le «Monument» en Italie,
dont l'idole n'est autre que Thiago Silva.
Marquinhos (à droite) est toujours
l'une des sensations de l'année
en Serie A
Trente-six matches chez les
professionnels, depuis ses débuts en 2012 pour le Corinthians, et 31,4 millions
d'euros, le prix de son transfert de la
Roma au PSG. Même en chiffres, la précocité du jeune
défenseur brésilien impressionne. Mais après tout, quoi de plus normal pour un
joueur désiré et poli par le maître en matière de confiance faite aux jeunes.
L'entraîneur tchèque Zdenek Zeman, celui qui l'a fait venir à la Roma en août 2012, est
notamment celui qui a fait d'Alessandro Nesta un titulaire à la Lazio et qui a révélé Marco
Verratti à Pescara en Serie B.
Arrivé
à la Roma après
seulement six matches avec le Corinthians !
Le joueur de 18 ans est arrivé
dans la ville éternelle sur la pointe des pieds. A l'époque, Marquinhos,
c'était 6 matches pour le Timão et une Copa Libertadores remportée sans
disputer une rencontre. C'est tout juste si les tifosi ne le confondaient pas
avec Marquinho, quasi homonyme engagé six mois plus tôt. Sa première
titularisation est intervenue le 8 octobre 2012 et coïncide avec le premier
match sans but encaissé de la saison. Zeman ne tardera pas à en faire un
titulaire indiscutable de sa charnière centrale. Le Brésilien devait disputer 8
matches en D1 italienne pour activer la clause obligatoire d'achat de la Roma, il en disputera
finalement 26 !
L'anticipation
est sa plus grande qualité
Ses qualités font merveille en
Série A : technique, anticipation et rapidité. «Mon truc, ce n'est pas d'être
défenseur costaud, expliquait-il en avril 2012 à Placar. Alors, je compense
avec un bon placement, un bon jeu de passes, une bonne vitesse. Ça fait quand
même pas mal de choses.» Une manière d'appréhender les actions défensives qui
n'est pas sans rappeler un certain Thiago Silva. Normal, le transfuge de la Roma aime décortiquer les
matches du "Monstre" pour s'en inspirer. Et puis, quand on y pense,
quelle meilleure destination qu'une équipe qui a la Tour Eiffel sur son
blason quand on est surnommé en Italie "le Monument" ?
Source : lequipe.fr
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