Blatter,
le président de la Fifa,
s'est déclaré ouvert à une telle initiative.
La Fifa n'a pas arrêté les conditions d'organisation de la Coupe du monde 2022. Seule
certitude à ce jour : elle se disputera au Qatar, et en 2022. Pour la saison, il
faudra repasser. Farouchement opposé à l'idée de voir l'une des compétitions
sportives les plus suivies au monde se jouer à un autre moment que l'été, Joseph
Blatter, le président de la
Fédération internationale de football (Fifa) est un peu
revenu sur sa position, mercredi.
Et
si le Mondial 2022 se jouait l'hiver ?
Le voir pour le croire. Il a
suffit d'un voyage "au Proche-Orient, en Jordanie, Palestine (photo) et
Israël", pour que le président de la puissante association change d'avis.
"J'ai vu là-bas la chaleur qu'il règne en plein été et ce n'est même pas
comparable avec le Qatar", a-t-il révélé. "On n'a pas sous-estimé
cette question, on l'a peut-être mal appréhendée", a-t-il reconnu. Il
entend d'ailleurs saisir le comité exécutif de la Fifa sur cette question en
octobre.
Au Qatar de le demander. Pour sa
défense, Sepp Blatter a argué qu'il revenait au Qatar de prendre l'initiative.
"La demande de jouer en hiver doit venir de l'organisateur. Or, la Fédération
internationale n'a encore reçu aucun requête en ce sens de la part du Qatar",
avait-il déclaré en mars. A l'époque, il était encore partisan d'un déroulement
normal de la Coupe
du monde, traditionnellement disputée entre juin et juillet où les températures
peuvent atteindre 50°C
au Qatar.
Un président bien décidé. Dans la
foulée de sa désignation comme pays hôte, le Qatar s'était montré disposé à
climatiser ses stades. Ça ne suffira pas, avance Sepp Blatter. "C'est
possible de refroidir un stade mais pas un pays tout entier. C'est pourquoi le
comité exécutif doit se montrer courageux et faire prendre conscience aux
fédérations qu'il faut changer quelque chose", a-t-il encore jugé. Ce
changement de cap à neuf ans de la
Coupe du monde ne devrait pas chagriner le Qatar, prêt à
faire chauffer la carte bleue pour cet événement. La semaine dernière, un
rapport du cabinet Deloitte chiffrait à 156 milliards d'euros les
investissements consentis par l'émirat...
Réf: europe.fr
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