Franck Ribéry : champion d'Europe



Le Français Franck Ribéry a réalisé ses souhaits de footballeur Il va ouvrir son chemin vers le prochain titre de Ballon d'Or de la FIFA.
Après deux tentatives infructueuses - il était suspendu lors de la finale perdue par le Bayern face à l’Inter en 2010 et n’avait réussi à venir à bout de la résistance de Chelsea en 2012 -, Franck Ribéry a réalisé son rêve en brandissant, samedi à Wembley, le plus belle des coupes européennes. «C’est le plus beau jour de ma carrière. Ce sont des émotions extraordinaires. J’en avais eues aussi en 2006, mais j’étais plus jeune, moins conscient», a indiqué l’ailier gauche du Bayern après avoir reçu du président de l’UEFA, Michel Platini, le trophée tant convoité. Le Ch’ti devient ainsi le 25e joueur français à remporter la C1.
Ribéry a été impliqué sur les deux buts victorieux du Bayern face à Dortmund (2-1). En déclenchant l’action aboutissant à l’ouverture du score de Mandzukic (60e), puis en offrant d’une talonnade inspirée le but de la victoire à Arjen Robben (89e). Un terrible coup du sort pour Dortmund qui a poussé le Bayern dans ses derniers retranchements lors d’une finale de Ligue des champions équilibrée.
«Sur le but, j’ai la chance qu’Arjen (Robben) ait bien suivi l’action», a-t-il reconnu avant d’évoquer les efforts consentis pour arracher son premier sacre européen : «C’est un trophée que tout le monde rêve de remporter. Mais, y parvenir n’est pas facile. C’est vraiment une compétition très dure à gagner. On a galéré pour l’avoir. Après leur égalisation, j’ai eu très peur. Mais je ne pouvais pas m’imaginer Dortmund repartir avec cette coupe. Le match a été assez équilibré. On a pris le dessus physiquement et sur de petits détails. Le Bayern mérite sa victoire.»
Personne n’osera affirmer le contraire, tant la saison des Bavarois est époustouflante. Couronné champion d’Allemagne avec 25 points d’avance sur les hommes de Jürgen Klopp et dévastateur sur la scène continentale - notamment contre Barcelone en demi-finale (4-0, 3-0) -, le Bayern a néanmoins souffert en finale pour conquérir le cinquième titre européen de son histoire, le premier depuis 2001. Pris à la gorge en première période, les Munichois doivent beaucoup à Neuer, leur gardien de but à l’envergure de muraille. «A la mi-temps, Jupp Heynckes nous a dit qu’il fallait jouer relaxé et ne pas s’énerver, tout en jouant plus haut et aussi courir un peu plus ! C’était dur. Quand on affronte Dortmund, c’est toujours compliqué. On a fourni un gros travail aussi bien défensivement qu’offensivement», a expliqué Ribéry.
Peu à son avantage - à l’exception d’un centre précis pour Mandzukic (26e) - et gagné par la nervosité - son coup de coude sur Lewandowski (25e) aurait pu lui valoir un avertissement - en première période, Ribéry s’est libéré au retour des vestiaires. Son travail de sape - Ribéry est le joueur qui a touché le plus de ballons (54) dans le camp adverse - et son entente avec Robben fit pencher la balance du côté bavarois. Si le gaucher néerlandais restera l’homme de la finale pour avoir permis à Mandzukic d’ouvrir la marque et pour avoir inscrit le but de la victoire en toute fin de rencontre, Ribéry n’en demeure pas moins l’homme fort du Bayern cette saison, comme en attestent ses statistiques en Bundesliga (10 buts, 15 passes décisives).
«C’est ma plus belle saison. Je vis des moments incroyables. Le travail paie. C’est magnifique ! C’est une grande fierté de jouer au Bayern. C’est un très grand club avec des gens extraordinaires. On a aussi un public fabuleux. Ce club, c’est une machine», a-t-il lancé. Une déclaration d’amour pour un club qui l’a soutenu sans restriction dans la tourmente de l’affaire Zahia et durant sa déprime post-Knysna. Samedi prochain, le Bayern visera le premier triplé de son histoire lors de la finale de la Coupe d’Allemagne face à Stuttgart. En cas de nouvelle levée, le Boulonnais pourrait marquer des points dans la course au Ballon d’Or. Une distinction personnelle néanmoins difficile à obtenir tant les briseurs patentés de records (Messi et Ronaldo) continuent d’exercer la fascination.

Source : sport24.com

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